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Le Court Central
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Top 10: les moments les plus mémorables du tennis en 2013

Top 10: les moments les plus mémorables du tennis en 2013

Demain, on passe en 2014, donc à une nouvelle saison de tennis, que Court Central aura la joie de vous faire vivre. Pour vous faire plaisir, on revient sur les 10 moments les plus marquants de 2013 selon Court Central ( n'hésitez pas à faire partage d'autres moments-clé, d'autant plus qu'il y a d'autres matchs incroyables )

N°10: Le come-back d'anciennes légendes du tennis... en tant qu'entraîneur.

On peut dire que 2013 aura été l'année des retours. Tout d'abord,commençons par celui d'Ivan Ljubicic, ancien n°3 mondial en 2006, qui a décidé de se consacrer à la carrière de Milos Raonic, qui pointe au onzième rang mondial. Un premier poste pas facile pour Ivan, car le canadien est le tennis de demain et fait partie de ce petit groupe de joueurs (avec Dimitrov,Tomic,Dolgopolov,Janowicz ou Nishikori) qui peuvent,dans un futur plus ou moins proche, prétendre aux places de n°1 mondial et aux victoires en GC. Pour l'instant, cette collaboration est une réussite. L'arrivée de Riccardo Piatti, principal entraîneur de Ljubicic et dernier entraîneur de Gasquet, dans le staff du canadien peut catapulter le poulain dans une autre dimension.

Cependant, être une ancienne gloire du tennis ne garantie pas d'obtenir des résultats en tant qu'entraîneur. Ainsi,la collaboration entre Jana Novotna, vainqueur de Wimbledon en 1998 et ancienne n°2 mondiale, et Marion Bartoli fut épisodique (quelques semaines seulement). De même,Jimmy Connors, ancien n°1 mondial et vainqueur de 7 titres du GC, n'a pas réussi à imposer son expertise à Maria Sharapova, et leur expérience commune fut, elle-aussi, éphémère.

Enfin, les révélations de ces dernières semaines ont pu exciter les amateurs de tennis. En effet, Boris Becker fera partie du staff de Novak Djokovic l'an prochain, tandis que son rival de l'époque, Stefan Edberg (les deux furent n°1 mondiaux et anciens vainqueurs de tournoi du GC) entraînera Roger Federer. A ceci, s'ajoute le couple fructueux Lendl-Murray: le premier a permis à l'autre de briser la malédiction britannique longue de 77 ans à Wimbledon. Espérons que Bruguera, nouveau coach de Gasquet et double vainqueur de Roland-Garros, amène son nouveau poulain à un éventuel succès à Paris...

Dans cette photo se cache en même temps un ancien n°1 mondial et le nouvel entraîneur de Novak Djokovic.

Dans cette photo se cache en même temps un ancien n°1 mondial et le nouvel entraîneur de Novak Djokovic.

N°9: Williams-Azarenka, US Open, 8 septembre 2013

En cette saison 2013, Serena Williams est quasi-invincible. Elle a glané 8 trophées, dont Roland-Garros, et accuse seulement quatre défaites. Pourtant, une seule femme est en mesure de battre l'Américaine: il s'agit de la biélorusse Victoria Azarenka (compagne du chanteur Redfoo,le gars à l'afro du groupe LMFAO), qui l'a battue deux fois dont une sur le ciment de Cincinnati, trois semaines avant la finale de l'US Open. Par ailleurs, cette rencontre est l'affrontement entre deux poulains de deux entraîneurs français: Sam Sumyk pour Azarenka et Patrick Moratoglou pour Williams. La première manche est indécise, car les deux femmes ne veulent pas céder leurs service et les caramels qu'elles s'envoient sont puissants. A 6-5,Williams se procure trois balles de break sur le service d'Azarenka et saisit sa chance dès la première occasion. Le deuxième set est de toute beauté, épique: Serena breake d'entrée son adversaire et mène rapidement 4-1,puis 5-3. On se dit que l'affaire va être vite pliée...Mais Azarenka en décide autrement et recolle à 5-5. La cadette des soeurs Williams empoche à nouveau la mise en jeu de son adversaire mais transforme vainement l'essai. On se retrouve embarqué dans un jeu décisif où l'Américaine mène 3-1, avant de se faire rejoindre. Vika s'octroie une première balle de set qu'elle ne parvient pas à convertir. Finalement,la deuxième est la bonne et elle gagne le jeu décisif 8-6. On a peur pour Serena, qui montre une attitude nonchalante et ses coups ne sont plus aussi vifs. Cependant,sa stratégie est très habile. Vous avez vu Rocky III? Vous vous souvenez du combat final entre MrT et Rocky? Et bien le troisième set est du même calibre. Azarenka fait illusion sur les trois premiers jeu du set et mène littéralement l'échange, même s'il y a 2-1 pour l'Américaine. Toutefois,dès le quatrième, Serena trouve la faille et la lionne qui sommeille en elle égorge sa proie. Elle sort des coups de génie, si bien que la biélorusse ne remportera plus un seul jeu de la partie. 6/1 pour Williams, l'affaire est pliée, et Sereina conserve son trône new-yorkais. Cette partie est le signe de la domination sans partage de la protégée de Patrick Moratoglou en 2013: 11 titres, 76 victoires, 4 défaites et plus de 12 millions de dollars glanés sur l'ensemble de la saison. Elle peut danser sur la dernière publicité des casques-audio Beats. A 32 ans, l'américaine n'est jamais apparue aussi sereine, aussi rugissante, et aussi dominatrice sur un court de tennis. De plus,cette finale est la confirmation de l'émergence d'un duo, voire d'un trio à la tête du circuit féminin: Williams, Azarenka et Sharapova. Ce sont les drôles de dames.

N°8: Le retour de Nadal à la place de n°1 mondial.

Lundi 7 octobre 2013: Malgré une défaite en finale du tournoi de Pékin face à Djokovic, Nadal reprend sa place sur le trône du tennis mondial,après avoir gagné pas moins de 10 titres sur l'ensemble de la saison 2013, dont 2 titres du Grand Chelem. Ainsi,le phénix Nadal renaît de ses cendres, un an après avoir subi une terrible blessure au genou qui l'a éloignée pendant 6 mois, le privant de la deuxième moitié de la saison 2012 et de l'Open d'Australie, et qui l'a fait chuté à la cinquième place mondiale. Il décide de revenir par la petite porte en marge du modeste tournoi chilien de Vina del Mar. Les sensations reviennent mais c'est insuffisant pour remporter le tournoi et il s'incline en finale face au (presque) méconnu Horacio Zeballos. Cela ne chagrine pas Rafa; rejouer après cette blessure constitue une victoire. A partir de ce moment, la machine de guerre espagnole se met à nouveau en route: victoire à Sao Paulo, Indian Wells, Rome, Barcelone, Madrid, Paris, Montréal, Cincinnati et l'US Open. A chaque tournoi où il prend part , rien (ou presque) ne lui résiste. Seul Novak Djokovic (à Monaco) et l'obscur Steve Darcis (Wimbledon) ont, un jour, essayé de remettre en cause la suprématie du natif de Manacor. Raté.

Moi,Rafael Nadal,maître du monde

Moi,Rafael Nadal,maître du monde

N°7: Tsonga-Federer,Roland Garros, 4 juin 2013.

A l'approche de la fin des cours, la chaleur règne sur Paris. Outre les températures qui décollent,l a presse,l es commentateurs et 65 millions de français s'enflamment. En effet, le dernier représentant tricolore, Jo-Wilfried Tsonga, doit affronter la montagne Federer en fin d'après-midi. Le défi est grand, mais le coup est jouable car le Français est en confiance et le Suisse est diminué par une blessure au dos. Le premier set est indécis: si Federer domine en début de partie,Tsonga recolle à 4-3. Tout se joue sur le douzième jeu. Dans celui-ci, Tsonga breake son adversaire et empoche vite le premier set. La suite est une formalité: pendant une heure et demi, Tsonga vole sur le court, envoie des météores en coup droit et au service, profitant d'une terre battue sèche qui gicle. Celui qui était 7ème mondial au moment des faits est le taulier de la rencontre. En face, Federer ne peut rien faire et multiplie les fautes directes (37 au total). Au bout d'une heure et demi, la France se remet à rêver d'une victoire française à Roland: Jo vient tout simplement de terrasser le Suisse 7/5 6/3 6/3. En l'espace d'une heure et demi, on a retrouvé le Jo qui avait assomé Nadal à l'Open d'Australie en 2008. Pourtant,au tour suivant, le Français devient méconnaissable face à David Ferrer devant les rares personnes qui avait assisté à son match, et s'incline sèchement.

La vidéo est de meilleure qualité.

N°6:Djokovic-Wawrinka (Open d'Australie,20 janvier 2013 & US Open,7 septembre 2013)

Cette année, une affiche Djokovic-Wawrinka aura été synonyme d'un âpre combat, de spectacle ou d'acharnement. Le premier acte a été joué en huitièmes de finale de l'Open d'Australie. Ce 20 janvier 2013, le n°1 mondial Novak Djokovic,qui a fait de la Rod Laver Arena son jardin privé depuis 2011, affronte la tête de série n°15 Stanislas Wawrinka. Jusqu'à présent,on savait que le Suisse pouvait inquiéter beaucoup de joueurs mais n'a jamais su s'imposer au premier plan, par manque de constance dans ses performances. D'emblée,le francophone saisit sa chance,envoie des caramels dans tous les sens et ne laisse pas Djokovic entrer dans la partie. Du coup, il empoche la première manche 6 jeux à 1. Le début du deuxième set confirme la tendance instaurée lors de la première manche: Wawrinka est intouchable et mène 5-1. Cependant,la machine déraille, Stan se crispe et Djoko recolle: le serbe remonte et égalise (7/5 pour lui). Le troisième set est très accroché: on assiste presque à une partie de ping pong tant la balle va vite. Néanmoins, Djokovic fait la différence à 4-4, empoche le jeu de service de son adversaire et le set sur sa mise en jeu (6/4). On atteint des sommets dans le 4ème set: les deux joueurs ne veulent pas lâcher leur bifteck. Des météores sortent de nulle part et fusent dans tous les sens. Tout se joue au tie-break, empoché par Wawrinka sur une des mises en jeu de Novak (7/6 (5)). La dernière manche devient épique: les deux hommes jouent sur une autre planète, peut-être au panthéon du tennis. Les coups gagnants s'enchaînent, là ou les fautes directes se font rares. Le jeu pratiqué est encore d'une qualité sensationnelle, même si à certains moments,l a situation aurait pu se débloquer pour un des protagonistes. Jusqu'au 21ème jeu, l'issue du match demeure indécise. C'est au bout d'un dernier échange très intense que Novak Djokovic ressort vainqueur et s'impose 1/6 7/5 6/4 6/7(5) 12/10 en 5 heures et 2 minutes. Rien ne peut atteindre Djokovic, qui remportera le titre une semaine plus tard. Quant à Wawrinka, on se dit que cette année pourrait être la bonne pour vraiment exploser.

9 mois plus tard, les deux hommes se retrouvent en demi-finale de l'US Open .C'est une première pour Wawrinka, qui vient de réintégrer le top 10 au moment des faits. La place de n°1 mondial de Djokovic est sérieusement menacée par le retour tonitruant de Rafael Nadal. Le scénario est quasiment le même que lors du huitième de finale australien: Wawrinka empoche facilement la première manche (6/2), la deuxième manche marque le retour de Djokovic (qui reprend plus tôt ses esprits),qui gagne le deuxième set au tie-break (7/6(4)). La troisième manche est indécise, les échanges sont courts mais Wawrinka domine la mise en jeu de son adversaire à 4-3 et prend les devants dans la rencontre (6/3). Nonobstant,la fin du deuxième acte perd en qualité; Wawrinka s'écroule, commet plus de fautes et laisse Djokovic filer vers le gain du 4 ème set (6/3) et vers celui de l'ultime manche (6/4), dans laquelle le Suisse a été pris à la gorge rapidement et dans laquelle le Serbe jouait dans un autre court. Au cours de ces deux rencontres,la neutralité suisse a été difficilement négligeable.

5ème: Federer-Stakhovsky,Wimbledon,27 juin 2013

Il était une fois, sur le circuit, un homme prénommé Serguiy, courrait une carrière sans bruit. Hors de la 100ème place mondiale, altermondialiste du circuit (il menait un combat acharné auprès du board pour essayer d'améliorer les conditions et les gains pour les joueurs plus faibles),il était peu apprécié des tout-meilleurs, car il dénonçait le fait que leurs gains augmentaient plus que ceux qui perdaient aux premiers tours.C'est alors, qu'un beau jour de juin, il rencontra Roger Federer, le roi de la colonie de Wimbledon, le joueur le plus riche du circuit.Le vilain petit canard du tennis moderne se lâcha:tel Gavroche dans Les Misérables, le petit Serguiy fit valoir ses droits auprès du roi. Avec panache, il enchaîna les services-volée interstellaires face à un noble qui vacilla inhabituellement. Même s'il eut perdu le premeir set au tie-break, notre Peti Poucet ne se découragea pas:il tint tête au roi Roger I et gagna, ainsi, le deuxième set au tie-break. Galvanisé par ce gain, Serguy-la-volée-magique continua de faire tomber le souverain et de s'élever vers la victoire. Stakhtompouce empocha le troisième set 7/5.Sur son nuage, Stakhovsky, tel David,enchaîna les coups gagnants(72 en tout).Ces derniers résonnèrent comme des cailloux pour Goliath Federer(qui a voulu l'abattre par des passings sur l'homme), qui tomba de son trône au tie-break du quatrième set.Moralité:on doit toujours se méfier d'un plus petit que soi. Malheureusement pour lui,Stakhovsky n'eut pas réussi à confirmer puisqu'il abandonna au tour suivant.Quant à Federer,la fin de saison fut délicate,avec une défaite en huitième de finale de l'US Open face à Robredo (qu'il avait toujours battu jusqu'à présent) avant de connaître des éclaircies à partir du tournoi de Bâle.

4ème:Murray-Djokovic,Wimbledon,7 juillet 2013.

Un an après avoir fondu en larmes à l'issue d'une finale perdue chez lui face à Federer, Murray est, à nouveau, en mesure de conquérir le Graal du tennis britannique qui restait inviolé depuis 1936. Il retrouve,en ce dimanche caniculaire, Novak Djokovic, après avoir bataillé face au fougueux polonais Jerzy Janowicz. Le début de rencontre tient ses promesses: les deux se renvoient la balle comme s'ils jouaient au ping pong, même s'ils ont du mal à tenir leurs service. Seulement, Djoko est un peu émoussé à cause de sa longue demi-finale face à Del Potro et cela se voit sur le court. Murray en profite, breake de manière décisive son adversaire au septième jeu. L'essentiel du premier set est fait: le britannique s'arrange pour ne pas perdre son service et remporte la première manche 6 jeux à 4. Dans le deuxième set, on sent un regain de force chez Djoko, qui mène rapidement 4 jeux à 1. Mais Murray, se battant comme un lion, défend son rosbif, sort des coups en bout de courses hallucinants et recolle au score. L'Ecossais reprend confiance et sort des aces magiques, chipe le service du Serbe au onzième jeu et gagne le deuxième set 7/5. Le jeu du " je te laisse gagner ma mise en jeu, moi aussi" repart de plus belle jusqu'à 4-4,j eu où le Serbe se fait une dernière fois breaker. Le public du Center Court est en feu, mais stresse pour son protégé. Dans un premier temps, l'enfant de Dublane obtient 3 balles de matchs, toutes effacées par le n°1 mondial. Puis le Serbe obtient 3 balles de break, que Murray sauve avec brio. Andy obtient une quatrième balle de match: 60 millions de Britanniques retiennent leurs souffle. Un revers trop long de Djokovic envoie Murray au paradis. Les sujets de la Reine tiennent un héros et peuvent logiquement exulter. Un dimanche à Wimbledon, c'est le jour de la victoire.

Top 10: les moments les plus mémorables du tennis en 2013

N°3:Djokovic-Del Potro,Wimbledon,5 juillet 2013.

A l'issue d'un tournoi,les principaux prétendants (Nadal,Federer) ou outsiders (Berdych, Tsonga, Wawrika en tête) sont tombés tôt. Nous nous sommes retrouvés avec des affiches inhabituelles pour des demi-finales de Wimbledon, certes, mais quelle qualité! Parmi elles, il y a Novak Djokovic(normal) face à Juan Martin Del Potro (pas normal sur gazon), duel de titan qui a duré plus de 4 heures et demi et qui a montré que Del Potro pouvait être aussi un client sur gazon. D'entrée,les deux hommes ne se font pas de cadeaux: les frappes sont sèches, aucun ne parvient à prendre le service de l'autre, et aucun d'eux ne souhaitent reculer de sa ligne de fond de court. Finalement,Djokovic débloque la situation, trouve la faille dans le service de Del Potro et empoche le premier set 7/5. Le deuxième set est dans la même lignée que le précedent: des frappes lourdes du fond de court, un service presque inviolable mais les montées à la volée sont plus présentes. A 4-3,la "Tour de Tandil" prend la mise en jeu de Djokovic et égalise à un set partout (6/4). On assiste dès lors à une sorte de Game of Thrones tennistique: celui qui breakera l'autre empochera le set. Dans ces conditions,l e service des deux joueurs est impérial et le troisième set se joue au jeu décisif. Del Potro le négocie très mal en ratant un smash facile (Djokovic était à terre),et le serbe ressort vainqueur du jeu décisif. Le quatrième set est dans cette continuité, mais c'est Del Potro qui l'emporte au tie-break, même si Djokovic figurait à deux points du match. Enfin,dans la manche ultilme, les deux hommes se renvoient coups sur coups et sont capables de chercher les balles, mêmes celles qui sont les plus excentrées. A ce petit jeu, l'argentin est impressionnant, car son déplacement est parfait alors qu'il mesure près de deux mètres. Au huitième jeu de cette manche décisive, Nole empoche la mise en jeu de son adversaire et s'envole vers la victoire.

N°2: Nadal-Djokovic,Roland-Garros,7 juin 2013.

Dès le tirage au sort de cette édition 2013 du tournoi parisien, on savait qu'un choc entre les deux joueurs aurait lieu. On savait que cela allait être disputé, mais on ne s'attendait pas à un tel récital de la part des deux joueurs! Sous une chaleur écrasante, un chef d'oeuvre à quatre mains a été composé en ce vendredi 7 juin. Tous les ingrédients nécessaire à la recette étaient présents: une terre battue sèche, idéale pour le lift de Nadal, et Novak Djokovic, en grande forme, qui veut honorer la mémoire de son premier entraîneur, celui qui a façonné un champion au moment où les armes, les bombes reignaient à Belgrade. Ainsi, dès le premier jeu, les deux hommes lâchent leurs coups et dévoilent leurs cartes. La différence est mince; celui qui peut saisir la plus petite qui soit contrôlera le match. Dès le septième jeu, le Majorquin embête Djokovic sur son service, le breake et empoche le premier set set 6/4. Dans le deuxième set, chacun des deux joueurs se montre menaçant sur le service de l'autre, mais aucun ne craque jusqu'au huitième jeu où Nole saisit sa chance et envoie une coup droit croisé gagnant, pousse un cri de rage et gagne le deuxième set 6/3. Cependant, il connaît un énorme trou d'air, et commet beaucoup d'étourderies. Nadal s'envole, domine complètement l'échange et inflige logiquement un cinglant 6/1. Le serbe se reprend dans le quatrième set, tout comme les échanges d'anthologies . A 5-5,Nadal fait le trou sur le service de Djokovic , mène 6-5, et se retrouve à deux points du match. C'est sans compter sur l’abnégation de Djokovic, qui, non seulement, empêche le natif des Baléares de confirmer le break, mais domine aussi le tie-break qui suit. Vu qu'il a remporté le quatrième set 7/6(3), un cinquième set décisif départagera les deux individus. D'emblée, Djokovic prend le taureau d'Osborne par les cornes et s'assure un break d'avance. Le tournant du match s'effectue lors du huitième jeu: Djokovic mène 4-3, 40-A. Il domine le point mais au moment de le conclure à la volée, il touche le filet .Dans ce cas de figure, et même si la balle qui l'a envoyée est bonne, le joueur perd le point. Cela a permis à Nadal de recoller au score. Même si le joueur de Belgrade résiste encore, le septuple vainqueur du tournoi possède l'ascendant psychologique. Il achève les derniers espoirs de son adversaire en le breakant à 7-7. Puis,sur un dernier revers trop long de Djokovic, l'Espagnol peut exulter: rien ni personne ne pourra désormais l'arrêter dans sa quête d'un huitième titre à Paris. Le public, qui en a pris plein les yeux, ne prendra pas la peine d'assister au match du joueur tricolore, Jo-Wilfried Tsonga, face à David Ferrer.

N°1:Marion Bartoli

Au vu de l'espace médiatique qu'elle a occupé cette saison,la première place du classement lui revient indiscutablement.Tout d'abord comment ne pas parler de son titre à Wimbledon,7 après Amélie Mauresmo et 6 ans après sa première finale perdue face à Venus Williams?Certes,elle a su profiter des nombreuses surprises de cette édition 2013,mais elle a su s'accrocher,n'a pas vacillé (elle n'a pas perdu aucun set pendant le tournoi) et a été intraitable face à des adversaires comme Sloane Stephens ou Sabine Lisicki qui ont un vrai potentiel et qui peuvent faire partie du top 10 (Stephens était déjà membre du top 20 au moment des faits et pointe désormais à la onzième position du classement WTA).Sérieusement qui n'a pas vibrer sur la balle de tournoi,sur les moments de communion entre son clan et elle?En ce 6 juillet,il n'y a eu qu'une seule femme sur le Centre Court de Wimbledon:c'est Marion Bartoli,qui a balayé 6/1 6/4 Sabine Lisicki,qui a été rattrapée par l'enjeu de la rencontre pour sa première finale en Grand Chelem (comme en témoigne ses larmes en plein milieu de la rencontre)

Cependant,elle a réussi à prendre tout le monde à contre-pied lorsqu'elle a annoncé le 18 août dernier qu'elle mettait un terme à sa carrière professionnelle,un mois et demi à peine après son sacre londonien.Personne ne s'y attendait,pas même ses proches dans le monde du tennis.Avec le recul,on peut se demander si sa décision a été mûrement réfléchie.C'est peut-être vrai: en mars dernier,elle s'était séparée de son père (en tant qu'entraîneur)pour aller voire ailleurs (c'est à dire,prendre conseil auprès de Jana Novotna).En avril,elle prend part au barrage de Fed Cup,compétition qu'elle avait toujours boudée car elle ne pouvait être entraîner par son père.Certes,la capitaine était Amélie Mauresmo,une de ses amies,mais ce retour peut être perçu comme un adieu au tennis français.Peut-être que son sacre à Wimbledon était l'aboutissement d'une carrière,la quête du Graal.Hormis Wimbledon,son niveau de jeu nous inquiétait (cf Le bilan de Roland Garros).On peut parler au conditionnel car on ne sait pas ce qui a vraiment décidé Marion Bartoli à prendre sa retraite,quand est-ce que la rupture avec le monde du tennis a été effectuée.En tout cas,Bartoli a su enchaîner les interviews (TPMP,RTL,Le Grand Journal...)et les évènements (Rendre visite aux joueurs de l'OM,défiler dans une robe en chocolat,commenter des matchs...)

Pour ceux qui veulent voir les moments forts de la démonstration de Bartoli en finale de Wimbledon...

... et pour les plus maso,l'annonce de sa retraite

Quand on parle de bouffe,André-Pierre Gignac est toujours dans les parages.
Quand on parle de bouffe,André-Pierre Gignac est toujours dans les parages.

Quand on parle de bouffe,André-Pierre Gignac est toujours dans les parages.

Et c'est pas fini...

-On a vu beaucoup de pubs avec des joueurs de tennis: Andre Agassi pour la Wii (et en plus pour se faire battre au tennis...),Serena Williams pour Beats,tout comme Gaël Monfils,qui danse sur le dernier tube de Lady Gaga (pourquoi?! Crak that,à Roland en 2008,c'était bien,non?)

On a vite abordé le fait qu'Azarenka partageait sa vie avec l'un des chanteurs de LMFAO.Sachez qu'elle apparaît dans le dernier clip de son petit ami (pour le meilleur et pour le pire) à 2:10 pour être précis.

Court Central vous souhaite ses meilleurs voeux pour 2014!